









Archive 15: Palace, Paris (France), 1978

Six years later, almost to the day, on March 1, 78, a crowd of 2,000 guests thronged to 8 rue Montmartre. Fabrice Emaer, a gay nightclub owner on rue Sainte-Anne, wanted to give Paris an equivalent to Studio 54, which ruled New York nights. This is to be the “Palace”. At the door of this former cinema built in 1895, a physiognomist will sort out the happy-fews for five years. The son of a convict from Cayenne, her name is Jenny Bel-Air. Like her friends Marie-France, Paquita Paquin and Hélène Hazéra, who would also become stalwarts of the nightclub, they were former Gazolines. They were simply putting into practice the slogan they'd been tossing around to the bearded men of the GP: “Marre des gauchistes. Now it's champagne, coke and falbalas”. [...]
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Six ans, presque jour pour jour, plus tard, le 1er mars 78, une foule de 2000 invités se presse devant le 8 de la rue Montmartre. Un patron de boîtes gays de la rue Sainte-Anne, Fabrice Emaer, veut donner à Paris un équivalent au Studio 54, qui règne sur les nuits New-Yorkaises. Ce sera le « Palace ». A la porte de cette ancienne salle de cinéma construite en 1895, une physionomiste va trier les happy-fews durant cinq ans. Fils d’un bagnard de Cayenne, elle s’appelle Jenny Bel-Air. Comme ses amies Marie-France, Paquita Paquin ou Hélène Hazéra qui deviendront elles aussi des piliers de la boîte de nuit, ce sont les anciennes Gazolines. Elles ne font que mettre en pratique le slogan qu’elles balançaient aux barbus de la GP : « Marre des gauchistes. Maintenant c’est champagne, coke et falbalas ». [...]